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Œuvres choisies

Jarre

Jarre
© Musée des Antiquités de la B.A. / C. Gerigk

Jarre

Catégorie :
Récipients, vases, vaisselles et autres, récipients, jarres
Date :
Époque pharaonique, Nouvel Empire (1550-1069 av. J.-C.)
Lieu de découverte :
Haute Egypte, Minia, Tell El-Amarna
Matière(s) :
Matière fabriquée, terre cuite
Hauteur :
54 cm
Cet objet a été transféré au Musée National de la Civilisation Egyptienne (Foustat, le Caire) le 30 août 2020.


Description

Jarre d’eau de type « poterie peinte en bleu », datant du Nouvel Empire et découverte à El-Amarna.

 La poterie

Elément incontournable au sein de la société égyptienne, la poterie était largement utilisée par l’ensemble des classes sociales. Elle servait à d’innombrables usages domestiques et agricoles, notamment la préparation, la consommation et le stockage des vivres. De même, elle jouait un rôle prépondérant dans l’industrie et le commerce d’antan. Les récipients en terre cuite étaient employés pour la conservation, le stockage et le transport des marchandises et constituaient parfois même le produit désiré. En outre, la poterie avait maintes utilisations dans les cérémonies publiques, les rites religieux et funéraires ainsi que ceux magiques.

Les catégories de la poterie égyptienne

La poterie égyptienne peut être classée en deux grandes catégories en fonction de la nature de l’argile employée. La première catégorie est celle des récipients fabriqués à partir des dépôts alluvionnaires de la vallée du Nil ; ils subissaient la cuisson jusqu’à prendre une couleur rouge brunâtre. Dans cette catégorie l’aspect pratique était plutôt privilégié que l’aspect esthétique. Néanmoins, certains de ces récipients étaient parfois ornés comme dans le cas de la poterie peinte en bleu datant du Nouvel Empire. La deuxième catégorie, quant à elle, représente les récipients contenant de la marne, sorte d’argile calcaire peu répandue en Egypte. La marne était généralement utilisée dans la confection de la poterie fine.

Les récipients datant de l’époque prédynastique étaient fabriqués artisanalement. A la fin de l’Ancien Empire, la roue du potier est apparue, menant ainsi à l’émergence de la production massive, côte à côte avec celle artisanale.


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Bibliographie
  • Caral A. Redmount, “Ceramics”, in The Oxford Encyclopedia of Ancient Egypt, edited by Donald B. Redford, vol. 1 (New York, NY: Oxford University Press, 2001): 248-256.
  • Mona Serry, ed., Bibliotheca Alexandrina: Antiquities Museum, introduction by Ismail Serageldin (Alexandria: Bibliotheca Alexandrina. Antiquities Museum, 2015): 26, 315.
  • Ian Shaw and Paul Nicholson, The British Museum Dictionary of Ancient Egypt (London: British Museum Press, 1997).
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