Catégorie :
Mobilier funéraire, modèles votifs, figurines de fertilité
Date :
Époque pharaonique, Nouvel Empire (1550-1069 av. J.-C.)
Lieu de découverte :
Haute Egypte, Louqsor / Louxor (Thèbes) (Fouilles de l'expédition française)
Matière(s) :
Matière fabriquée, terre cuite
Hauteur :
17 cm;
largeur :
7 cm;
profondeur :
2,5 cm
Salle :
La vie dans l'au-delà, vitrine 3
Description
Statuette de fertilité presque plane, dont le visage est sans détails étant donné que l’artiste a voulu mettre en relief les parties sexuelles du corps qui sont, ici, les seins, légèrement proéminents, et la zone pubienne, densément marquée.
Les statuettes de fertilité
Au moins à partir de l’époque badarienne (vers 5500-4000 av. J.-C.), le mobilier funéraire comprenait des statuettes féminines modelées en terre-cuite comme en bois, en ivoire et en pierre. Dans ces statuettes, fortement stylisées, un ou plusieurs caractères érotiques étaient accentués.
Ces statuettes étaient, jusqu’à récemment, désignées à tort par le terme « concubines », car elles étaient censées perpétuer la fonction sexuelle dans l’au-delà. Cette opinion a été désavouée vu qu’elles ont été retrouvées dans des tombes appartenant aussi bien à des femmes que des hommes. Par conséquent, la plupart des égyptologues pensent aujourd’hui que ces statuettes avaient pour rôle d’assurer la renaissance du défunt dans l’au-delà ou, en d’autres termes, d’assurer la réussite de la résurrection.
Ces informations sont sujettes à modification ou mise à jour en réponse aux exigences de la recherche continue.
Bibliographie
- Stephen Quirke, Ancient Egyptian Religion (London: British Museum Press, 1992).
- Mona Serry, ed., Bibliotheca Alexandrina: Antiquities Museum, introduction by Ismail Serageldin (Alexandria: Bibliotheca Alexandrina. Antiquities Museum, 2015): 52, 314.
- Ian Shaw and Paul Nicholson, The British Museum Dictionary of Ancient Egypt (London: British Museum Press, 1997).