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Œuvres choisies

Statuette d’une écolière

Statuette d’une écolière
© Musée des Antiquités de la BA / M. Aly et M. Magdy

Où trouver?


vitrine 18

Statuette d’une écolière

Catégorie :
Sculpture en ronde-bosse, figurines / statuettes, figurines humaines / dieux et déesses
Date :
Époque gréco-romaine, époque romaine (31 av. J.-C.- 395 apr. J.-C.)
Lieu de découverte :
inconnu
Matière(s) :
Matière fabriquée, terre cuite
Hauteur :
10,2 cm
Salle :
Antiquités gréco-romaines, vitrine 18


Description

Statuette en terre cuite représentant une écolière, assise sur une chaise et écrivant sur une tablette de cire posée sur ses genoux. La statuette est de type tanagra, nom de la cité où l’on en a retrouvé le plus grand nombre. Les tanagras étaient fabriquées à partir de la cuisson de l’argile et peintes de couleurs reflétant les modes vestimentaires et capillaires de l’époque. Apparues entre le IVe et le IIe siècle av. J.-C., elles étaient fréquentes à Alexandrie.

L’éducation

A l’époque grecque, les garçons et les filles n’étaient pas équitablement traités en matière d’instruction et, pourtant, les deux recevaient une bonne éducation leur permettant d’avoir un brillant avenir à l’âge adulte. Les Grecs croyaient en l’importance de l’enseignement qui, selon eux, ne se limitait pas à l’école. Ils étaient convaincus qu’il devait enrichir l’esprit, entraîner le corps et améliorer la conduite. Dans les cités, les filles avaient droit à l’éducation, qui leur était dispensée à domicile par leurs mères et parentes au lieu d’aller à l’école. De même, elles recevaient une éducation physique ; elles s’entraînaient à la course et à la lutte, et participaient aux compétitions sportives.

A Sparte, où s’implantait la communauté militaire, les femmes occupaient une place privilégiée. Les femmes spartiates étaient censées être fortes et courageuses, et aptes à tout sacrifier en temps de guerre. En outre, leurs conseils étaient sollicités dans les affaires majeures.

Comme en témoignent les papyrus, les jeunes filles acquéraient des compétences les préparant à leurs devoirs d’épouse et de mère, tels le filage, le tissage, la couture, la cuisine, et la supervision des domestiques et des esclaves. L’éducation des esclaves était donc considérée comme un investissement qui profiterait aux maîtresses de maison, soit en servant dans la maison de leur seigneur, soit en servant ailleurs en échange d’une rémunération.

Les opportunités de recevoir une bonne éducation, notamment durant l’époque romaine, étaient beaucoup plus fréquentes dans les cités que dans les villages. Elle était accessible à l’élite de la société pour qui les coûts de l’éducation des enfants étaient abordables.

Les femmes s’enorgueillissaient de leur capacité d’écrire couramment. Pourtant, elles avaient moins de chances que les hommes pour rédiger un document ou pour le signer. Il en était de même pour l’écriture à l’aide de la plume et de l’encre.

Alexandrie, à l’époque gréco-romaine, constituait un centre de rayonnement culturel et scientifique dans la région de la Méditerranée. Sa réputation académique a éclipsé celle d’Athènes et rivalisé avec celle et de Rome.

 


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Bibliographie
  • Zahi Hawass, ed., Bibliotheca Alexandrina: The Archaeology Museum (Cairo: The Supreme Council of Antiquities, 2002): 65.
  • Pamela Odijk, The Greeks (Oxford: Heinemann, 1989).
  • Jane Rowlandson et al., eds., Women and Society in Greek and Roman Egypt (Cambridge: Cambridge University Press, 1998).
  • Mona Serry, ed., Bibliotheca Alexandrina: Antiquities Museum, introduction by Ismail Serageldin (Alexandria: Bibliotheca Alexandrina. Antiquities Museum, 2015): 106, 322.
  • رحاب علي صابر علي محمد، المرأة في مصر بين التعليم والتدريب: دراسة وثائقية للعصرين البطلمي والروماني (رسالة ماجستير، جامعة الإسكندرية. كلية الآداب. قسم الآثار والدراسات اليونانية والرومانية، 2016): 24-25، 162.

 

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