Date :
Époque pharaonique, Époque tardive (664-332 av. J.-C.)
Lieu de découverte :
inconnu
Matière(s) :
Matière fabriquée, faïence
Longueur :
10,5 cm;
largeur :
5 cm
Salle :
La vie dans l'au-delà, vitrine 4
Description
Les amulettes en forme de scarabée ailé se sont largement répandues depuis de la XXVe dynastie. Quasiment toutes sont fabriquées à partir de composés vitrifiés de couleur bleu clair. Produites dans des moules, ces amulettes se caractérisent par leur face inférieure plane. Percées sur leur pourtour, ces amulettes étaient cousues sur le linceul, sur le buste plus particulièrement, ou fixées à la résille de perles enveloppant les momies à cette époque.
Le scarabée
Vivant essentiellement dans le désert occidental, le scarabée égyptien a la particularité de se servir de ses pattes postérieures pour déplacer de grandes pelotes sphériques d’excréments en les faisant rouler sur le sol jusqu’à son terrier pour les conserver comme réserve de nourriture. Le mouvement de cette pelote fécale a été associé par les anciens Egyptiens à la course du soleil, de l’Est vers l’Ouest, comme si celui-ci était poussé par un scarabée géant. En outre, la femelle pond ses œufs dans une autre pelote de bouse qu’elle confectionne elle-même à partir des excréments de bovins et qu’elle enterre également. Cette deuxième boule piriforme constitue la source de nourriture des larves qui y éclosent. Cependant, les anciens Egyptiens pensaient que les nymphes surgissaient de la première pelote. C’est ainsi que le scarabée est devenu le symbole de l’autoreproduction, de la renaissance, ou, en d’autres termes, de la résurrection.
Les amulettes en forme de scarabée ailé suscitaient donc l’espoir d’une nouvelle vie et de la réussite de la résurrection. En outre, les propriétés magiques de cette amulette pouvaient être renforcées en gravant sur sa face inférieure plane des inscriptions, des motifs ou des scènes représentatives.
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Bibliographie
- Carol Andrews, Egyptian Amulets (London: British Museum, 1994).
- Mona Serry, ed., Bibliotheca Alexandrina: Antiquities Museum, introduction by Ismail Serageldin (Alexandria: Bibliotheca Alexandrina. Antiquities Museum, 2015): 46-47, 312.