Résumé de la conférence "Peinture à Fresque"
29 juillet 2011
Depuis des siècles et des siècles, se sont multipliées les techniques de peinture murale, notamment la peinture à fresque dont la réalisation s’opère en utilisant des pigments naturels sur un enduit avant qu’il ne sèche – d’où vient l’appellation italienne « a fresco » qui signifie « dans le frais » à l’opposé de peinture « a secco » ou « à sec ». La fresque murale s’est répandue à travers les âges en raison de la pénétration des couleurs dans la masse grâce à la fraîcheur et l’humidité de l’enduit ; ce qui procure à la peinture cohésion et dureté.
De nombreuses œuvres de peinture à fresque ont été trouvées dans les pays du bassin méditerranéen, surtout en Egypte où cette technique était pratiquée dans le domaine funéraire sur les murs des nécropoles, du fait que les anciens Egyptiens croyaient au pouvoir de communication du défunt avec les dessins peints sur les murs dans la vie de l’Au-delà par le recours à l’usage des amulettes.
D’autres fresques ont été découvertes en Grèce, dont les plus connues sont celles du Palais de Cnossos situé sur l’île de Crète, marquant ainsi la vision grecque en peinture murale où le peintre utilisait des motifs de la vie quotidienne.
Au cours de l’époque romaine, la nature militaire et scientifique de la population s’est reflétée sur l’exécution des scènes de guerre et des représentations légendaires. Servant à décorer l’intérieur des demeures et des résidences, la peinture à fresque continuait à être pratiquée jusqu’au temps de la Renaissance avec pour modèles phares les neuf scènes de la Genèse peintes par Michel-Ange au cœur du plafond de la Chapelle Sixtine au Vatican.